
Jean-Baptiste Hubert est entré à 16 ans et demi en 1797 à l’École Polytechnique. Il en sortira ingénieur et finira sa carrière comme directeur des constructions navales de Rochefort. Durant sa carrière il alterna modernisation de l’arsenal, construction de navires et fabrication de moulins à vent spécialisés.
Confronté à un problème crucial d’envasement des formes de radoub où séjournent les bateaux (il fallait à l’époque 56 bœufs pour draguer le chenal) l’ingénieur Hubert, décidé à réaliser des économies sur les coûts de l’opération et à optimiser le calendrier des opération de dragage, décide de recourir à l’utilisation de la force éolienne. C’est aujourd’hui très tendance mais à l’époque on n’utilise cette énergie que pour le broyage.
L’ingénieur fait construire un moulin en bois de 31 mètres qui à l’aide de cordages actionne une drague en va et vient (le moulin est visible sur la gravure ci-dessus et on peut en admirer une maquette au 1/10e au Musée de la Marine de Rochefort).

Aujourd’hui une association de passionnés (Association du Moulin de l’Arsenal de Rochefort) tente de faire reconstruire le moulin en lieu et place de l’ancien.
Voir l’œuvre de l’ingénieur Hubert ici (spécialement le paragraphe 7)